L’astronomie toujours très présente à la Nuit de la Science 2012

Avec un nombre de visiteurs estimé à plus de 30’000, la Nuit de la Science 2012 a connu un très grand succès. Il faut dire que la météo était de la partie, ce qui a attiré un nombreux public sur le stand de la SAG. Eric Ashkar, nouveau président de la S.A.G. a assuré l’organisation de notre activité. Grâce à la participation active des membres d’Orion du Pays de Gex, et de l’ADEPT en plus des membres de la SAG, l’observation du soleil et du ciel avec divers  instruments était proposée aux visiteurs.

Comme toujours, le Soleil avec ses protubérances et taches a été l’unique sujet du samedi et dimanche après-midi.  Claude Maistret, président d’Orion, et Thomas Twieg  (SAG et Orion), avaient installé leurs 2 lunettes montées en parallèle sur des montures Ayo (la Rolls des montures manuelles). Ce montage permet aux observateurs de voir les belles protubérances dans une petite lunette de 60mm de diamètre ainsi que les taches solaires dans la lunette de 110 mm juxtaposée.

Le PST (Personal Solar Telescope) développé il y a quelques années par  la firme américaine Coronado est une petite lunette de 40 mm de diamètre ouverte à F/D 10 équipée d’un filtre Ha permettant d’observer la chromosphère solaire. D’un prix relativement abordable, elle connait un vif succès auprès des astronomes amateurs. Personnellement, j’en possède une depuis quelques années et, montée sur un simple trépied photo, je l’ai toujours à disposition pour une observation rapide des protubérances solaires à nouveau nombreuses depuis un an.

 

 

L’observation du ciel profond a aussi connu un grand succès samedi soir avec en vedette Saturne dont la vision fascine toujours les néophytes, M13 l’amas incontournable du ciel d’été et Albireo, l’étoile double, l’une bleu et sa jumelle jaune-orange. Là encore, les visiteurs ont pu observer  dans  des instruments très différents ,un télescope  Schmit Cassegrain Meade avec GO-TO et un Dobson.

Comme lors des éditions précédentes, le Département d’astronomie – Université de Genève tenait un stand qui, lui aussi attirait de nombreux visiteurs.

Enfin, ne passons pas sous silence, le « pendule de Foucault » installé sur le parvis du musée. En voyant ce grand échafaudage adossé au bâtiment du musée, on pouvait penser que des travaux de réfection du bâtiment étaient en cours. mais en s’approchant, on voyait le balancement de ce grand pendule. Un petit bac à sable dans lequel le pendule imprimait une trace à chaque passage permettait de voir la rotation de la Terre. Rappelons que c’est en 1851, au Panthéon de Paris, que Léon Foucault a installé un pendule suffisamment long et lourd pour faire voir comment on pouvait démontrer la rotation de la Terre.

 

En résumé, deux belles journées instructives dans une ambiance fort sympathique.