Voici une capsule audio de 6 minutes pour décrire le ciel étoilé du mois de décembre 2021 par la Société astronomique de Genève




Voici une capsule audio de 6 minutes pour décrire le ciel étoilé du mois de décembre 2021 par la Société astronomique de Genève
Lien sur le site de la Radio Télévision Suisse
Radio Télévision Suisse, 30 juillet 2021
Voici la vidéo de la Société astronomique de Genève de l’éclipse partielle de soleil avec le transit d’un avion de ligne diffusée au Téléjournal de Télévision Suisse (RTS) à 19h30 :
Une éclipse partielle de soleil sera visible de Genève le 10 juin 2021.
Voici la carte de visibilité de cette éclipse sur le site de la NASA.
Voici les heures de l’éclipse en heure locale de Genève (GMT+2)
6.2% de la surface du soleil sera recouverte par la lune au maximum de l’éclipse partielle.
Attention: il est dangereux pour les yeux de regarder le soleil sans protection visuelle.
Pour observer cette éclipse, il est fortement recommandé de se rapprocher d’un opticien afin d’obtenir des conseils en matière de protection visuelle.
Texte écrit et lu durant la conférence de presse du 10 mai 2021 annonçant la deuxième édition de la Nuit est Belle du 21 mai 2021
Mesdames et Messieurs,
Tout d’abord, je tiens à remercier très chaleureusement les autorités du Grand Genève des deux côtés de la frontière ainsi que la fête de la nature pour leur travail remarquable dans le but de célébrer “la Nuit” lors de la 2e édition de la Nuit est Belle qui aura lieu le 21 mai 2021.
Savez-vous qu’il y a plus d’étoiles dans l’univers que de grains de sable à la surface de la terre ? Pourtant en ville et au 21e siècle, où justement nous devrions voir loin, nous ne voyons que quelques dizaines d’étoiles. Sommes-nous allés trop loin ?
Pour répondre à cette question et poursuivre sur la conclusion de Pascal, c’est quoi cette maison ?
Ce n’est pas une maison avec un toit ou des murs ni un nouveau musée dédié à La Nuit est Belle, non rassurez-vous, c’est encore plus dynamique que cela à nos yeux : il s’agit une nouvelle discipline scientifique que nous envisageons faire germer et croître sur notre territoire afin qu’elle essaime ensuite au-delà de celui-ci. Pascal et moi en avons semé la graine après la première édition de La nuit est belle en 2019.
Ainsi pour apporter une réponse constructive et dans l’air du temps, il nous est tous deux rapidement apparu évident que pour embrasser la thématique des pollutions lumineuses en lien avec le fonctionnement des paysages nocturnes qui touche de nombreuses disciplines (liste non exhaustive) telles que : biologie et biodiversité, astronomie, sociologie, histoire, médecine-sommeil-et santé, sciences de l’ingénieur et problématiques énergies, urbanisme et sciences des paysages, psychologie, mobilité, télécommunications, etc, il manquait une discipline scientifique : un toit commun qui les amènerait à parler ensemble sur le thème de la Nuit. Face à la complexité de cette thématique qui nécessite de penser au-delà des silos métier, il nous est tous deux apparu évidemment que nous devions fonder la Noctilogie : la science de la Nuit qui permet une approche holistique. L’analyse et la gestion des risques pourraient alors y revêtir une dimension globale et multidisciplinaire.
In-fine, l’optique de la noctilogie est de permettre une approche transversale et d’amener les différentes disciplines citées précédemment à travailler ensemble main dans la main et surtout à mutualiser les connaissances dans le but d’éviter les risques systémiques liés au manque de connaissance d’un domaine connexe non maîtrisé : en résumer éviter l’approche par silo génératrice de risques.
Il faut du plus global et du multidisciplinaire, une nouvelle façon de penser et du plus anthropocène. Il faut absolument faire dialoguer et se combiner au plus vite tous ces savoirs dispersés, voire très vite plus large et de manière plus ambitieuse. Et pas uniquement des dialogues entre spécialistes et disciplines universitaires, mais aussi et surtout avec toute la population concernée et ses intelligences collectives, ce que nous faisons tous ensemble déjà avec La Nuit est Belle !
Sans la limnologie, la science des lacs née dans notre région, nous n’aurions jamais épuré nos eaux. Dans le même esprit novateur, faisons donc croître dans l’élan de La Nuit est Belle cette nouvelle discipline dédiée à la nuit, la noctilogie. La limnologie est née du Léman, la noctilogie est en train de naître, fille de La Nuit est Belle et dotée de l’ADN de Grand Genève et dont sa raison d’être est, nous l’espérons, de partir à la reconquête de la Nuit.
Suite à la création de la nouvelle discipline scientifique la “Noctilogie” qui s’intéresse à l’étude de la nuit, voici une interview de leurs fondateurs et également initiateurs de “La Nuit est Belle” :
Voici également leur article fondateur complet (au format PDF) publié dans la revue de la Société astronomique de France dont la première page se trouve ci-après.
Voici un document résumant les principales observations dans le ciel jusqu’à la fin du mois d’avril 2021 (au format PDF). Ci-dessous : une capture d’écran de la première page.
Vous avez peut-être remarqué deux astres brillants bas sur l’horizon en direction du sud-ouest à la tombée du jour. Ce sont Jupiter, la plus grosse planète de notre système solaire et Saturne avec ses magnifiques anneaux.
Les deux planètes, actuellement séparées dans notre ciel d’un peu plus de 5 degrés, se rapprochent rapidement et le 21 décembre 2020 elles seront à moins d’un dixième de degré l’une de l’autre lors d’un évènement que les astronomes appellent une “conjonction”. Bien que les conjonctions entre Saturne et Jupiter aient lieu en moyenne tous les vingt ans environ, les deux planètes ne sont pas apparues si proches l’une de l’autre dans notre ciel depuis 1623 : il faudra attendre le 15 mars 2080 pour les revoir à un dixième de degré l’une de l’autre.
Si les conditions météorologiques le permettent, les deux astres seront facilement visibles à l’œil nu et aux jumelles. Avec un télescope, ils seront visibles dans un même champ de vue entre les 19 et 23 décembre 2020. Le meilleur moment pour les observer sera un peu après le coucher de soleil entre 17h00 et 18h00 heure locale.
Davantage d’information ainsi que des astuces pour observer cet évènement rare sont disponibles dans ces deux fichiers :
Eric Zbinden, membre de la Société astronomique de Genève
La planète Mars sera en opposition avec la terre le 13 octobre 2020, ce qui signifie que le soleil, la terre et Mars seront alignés. Ce phénomène se produit tous les ~ 26 mois. L’opposition sera intéressante car Mars sera très proche de la terre et donc facilement visible à l’oeil nu. Toutefois la date de plus grande proximité de Mars avec la Terre est le 6 octobre 2020 puisque l’orbite de Mars est beaucoup plus elliptique que celle de la Terre.
De ce fait, son diamêtre visible atteindra environ ~ 22 secondes d’arc durant cette période d’opposition : Mars sera alors visible à l’oeil nu comme une étoile très brillante de couleur orangée. Elle sera aussi facilement accessible avec une lunette ou un télescope afin d’observer sa surface.
Les prochaines oppositions de Mars auront lieu :
Il faudra attendre:
En effet à chaque opposition le diamètre de Mars varie en raison de son orbite elliptique autour du soleil.
En conclusion, Mars et la Terre seront très proches en Octobre et il faudra attendre 13 ans pour à nouveau revoir Mars aussi grande de terre.
Voici un cliché pris avec un télescope de Genève le 17 septembre 2020 où l’on voit des détails à sa surface aisi que la calotte polaire.
Voici quelques références supplementaires en anglais:
Voici des photos prises par les membres de la société astronomique de Genève de leur domicile depuis mi-mars 2020.